L'Ecole Normale DNS Mbankana de HPP-Congo offre des possibilités égales aux jeunes filles et garçons de développer leurs compétences au métier d'enseignement jadis dominé par les hommes .
L'égalité de genre est un concept qui se réfère à l'égalité des droits, des chances et des responsabilités entre les hommes et les femmes, sans distinction. Dans le contexte de la formation des enseignants à l'école Normale DNS Mbankana, la question de l'égalité de genre est notamment importante en raison du nombre minimum de femmes enseignantes en RD Congo.
En effet, la scolarisation des filles en RD Congo demeure toujours un défi, même si aujourd'hui nous constatons un nombre un peu élevé des filles fréquentant l'école, mais les conditions offertes par les écoles et leurs familles, ne leur permettent pas de développer plus de compétences et à se distinguer plus que les hommes.
A l'Ecole Normale DNS Mbankana, différents efforts sont faits pour promouvoir l'égalité de genre entre les étudiants et le personnel. L'égalité du genre est une valeur défendue et vécue au quotidien. Cependant, les étudiants sont égaux et reçoivent un traitement égal. La pédagogie appliquée à l'Ecole Normale DNS Mbankana offre les chances égales aux jeunes filles et garçons. Même dans son organisation, seul le principe d'égalité guide la constitution des groupes noyaux.
Voyons l'impact sur l'environnement social et académique de l'Ecole Normale DNS Mbankana : Tout d'abord ces efforts ont permis de sensibiliser les étudiants et le personnel sur les enjeux de l'égalité de genre, et ont économisé à l' émergence d'une culture de l'égalité dans l'institution. Les étudiants ont appris à remettre en question les barrières liées au genre et encouragés à prendre en compte la diversité. En outre, cela a eu un impact direct sur les performances pédagogiques des étudiants car cela a permis de créer un environnement de soutien pour les étudiants, en particulier les femmes. En fin, cela a eu un impact sur les interactions sociales des étudiants et du personnel. En favorisant une culture de l'égalité des sexes, cela crée un environnement social inclusif où tous se sentent respectés et valorisés,
Pour mieux comprendre cet impact, nous allons illustrer cela dans les résultats de la promotion 9 qui était composée de 27 étudiants finalistes parmi lesquels 10 filles. Aux examens finaux de l'État, les filles ont obtenu les résultats rocambolesques : Les 2 grandes distinctions de la promotion ne sont obtenues que par les filles ; sur 6 distinctions, 3 sont les filles. En général, les filles ont réalisé une moyenne de réussite de 67 % aux années antérieures. Ces filles seront de bonnes enseignantes du futur et contribueront valablement à l'amélioration de la qualité de l'enseignement dans les écoles de la RD Congo.
Signalons que ce Jury pratique est organisé par l'Inspection Générale de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique pour décerner le titre et la pièce scolaire aux lauréats. Cet examen est basé sur l'enseignement des leçons à l'école primaire et la défense du rapport de stage de fin de formation. Ce sont généralement les inspecteurs généraux adjoints et les principaux adjoints qui sont les examinateurs et font le travail en toute neutralité.
Aussi, rappelons-nous qu'en 2020, le programme ASHA de l'USAID a été attribué à Planet Aid et au sous-récipiendaire HPP-Congo pour un projet de construction. Ce programme a étendu et amélioré les installations de l'école et les opérations académiques quotidiennes, à la fois par la construction et la promotion de la culture et des valeurs américaines. Depuis le début du projet, les étudiants de l'école ont été initiés et sont devenus de plus en plus familiers avec le projet et ses objectifs. Les éléments de diplomatie publique font écho aux principes propres de l'école, renforcent les valeurs fondamentales de leur formation et le sens de leur mission à Mbankana.
En votre gouverne, situé à 150 Km du centre-ville de Kinshasa, au village Mbankana, en République Démocratique du Congo (RDC), sur le plateau de Bateke, l'Ecole Normale DNS Mbankana a été créée en avril 2012 et qui a déjà versé sur le terrain 238 enseignants qualifiés. A ce jour, 131 enseignants de ces derniers dont 37 filles et 94 garçons œuvrent au sein des différentes écoles de la RD Congo.
Dans l'ensemble, l'égalité de genre est un concept crucial pour créer un environnement académique et social inclusif et valorisant pour tous. L'Ecole Normale DNS Mbankana a été un leader dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à une variété d'initiatives qui ont eu un impact positif sur l'environnement académique et social de l'institution. Ces initiatives ont favorisé la création d'une culture de l'égalité des sexes dans l'institution, qui a favorisé l'ouverture d'esprit, la diversité des perspectives et l'inclusion sociale.
Chers partenaires et amis de HPP-Congo,
Nous vous envoyons ici notre rapport annuel d'activités de 2022 pour partager avec vous quelques réalisations dans nos efforts d'accompagnement des communautés pour améliorer les conditions de vie.
Le rapport partage avec vous les transformations positives réalisées dans les 4 domaines phares d'intervention que sont L'Education, l'agriculture et la protection de l'environnement, le développement communautaire et la santé communautaire ainsi que de nombreuses autres activités avec le soutien de nos nombreux acteurs et partenaires.
Ainsi nous vous préférons à la lecture dudit rapport ici attaché et que vous pouvez aussi télécharger sur notre site web : www.hpp-congo.org/nospublications
Veuillez trouver l'expression de notre gratitude.
HPP-Congo
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« Les Fruits de Demain » est un nouveau projet dans le domaine de la sécurité alimentaire que HPP-Congo a lancé dans les villages du Plateau de Bateke, issu d’un accord entre elle et Humana People to People Italie cofinancé par Otto per Mille Valdese et la Fondation Outdoor.
L’objectif est d'améliorer l'accès aux produits alimentaires de qualité et diversifiés pour 1 500 enfants et 3 000 adultes, par des formations sur une nutrition adéquate et des activités pratiques.
Installer des pépinières et planter les arbres fruitiers, établir des jardins collectifs et individuels à la communauté et aux écoles, sensibiliser les membres de la communauté sur la nutrition et sur l’alimentation saine, organiser les démonstrations culinaires sont là quelques activités à mener pour atteindre les résultats.
Cette action est venue contribuer à la réduction du taux de malnutrition aigüe de 42,2 % soit de 27 millions de personnes souffrant d'une grave insécurité alimentaire en RD Congo.
En sommes, le projet s’aligne et apporte sa contribution à l’atteinte des objectifs de développement durable 2 et 5 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture.
Le projet vise à lutter contre la malnutrition infantile et à améliorer la nutrition des enfants et de la communauté locale grâce à une formation aux bonnes pratiques nutritionnelles et à l'accès aux aliments locaux sains et nutritifs.
« Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose » est le thème de la journée internationale de lutte contre la tuberculose de cette année 2023. L’espoir suscité dans ce thème démontre la détermination et l’engagement de tous pour arriver à la fin de cette épidémie. Pour y arriver, une mobilisation des dirigeants à haut niveau, une augmentation des investissements, une adhésion plus rapide aux nouvelles recommandations de l’OMS, l’adoption des innovations, la prise plus énergique de mesures et une collaboration multisectorielle pour lutter contre l’épidémie de tuberculose est une nécessité.
C’est ainsi que HPP-Congo met en œuvre son approche axée sur la communauté, centrée sur les personnes et qui offre des solutions locales avec des résultats transformateurs. Cette approche est basée sur la mobilisation de personne à personne pour le dépistage, l'orientation vers un traitement et le soutien des personnes sous traitement afin qu'elles ne l'oublient jamais. Des visites porte à porte sont réalisées pour la sensibilisation et l’éducation sanitaire auprès des membres de la communauté en général, et spécifiquement auprès des populations clés et à risque d’infection de la TB, qui sont soutenues et conscientisées. Les cas présumés TB sont orientés vers les structures de santé et les recherches pour récupérer des patients irréguliers, perdus de vue, transférés, et des informations sur les décès sont menées par les agents de terrain (RECO, TRIO), qui rappellent également aux patients, leurs rendez-vous des examens de contrôle.
HPP-Congo assure au travers de ses agents de terrain formés, la recherche des sujets-contacts des cas index tuberculeux et le transport des échantillons des expectorations des malades grabataires ou empêchés au laboratoire. Elle recourt aux approches communautaires de RECO et TRIO pour lutter contre la tuberculose en éveillant la conscience des populations par l’information, favoriser le dépistage/diagnostic, et assurer l’adhérence et observance du traitement.
HPP-Congo fait le lien entre le patient et la clinique dans le cadre de la création de synergies entre les communautés et les institutions de santé pour accroître la demande de services de lutte contre la tuberculose.
Le système « TRIO » : une approche innovatrice :
HPP-Congo met en contribution son approche TRIO qui consiste à mettre en place un groupe composée chacun de 3 personnes : (1 patient TB, 1 RECO et 1 confident du patient/membre de sa famille). Ce TRIO a pour mission de suivre au quotidien le patient dans la prise de ses médicaments et lui assurer un suivi psychosocial. Le système TRIO s'est révélé être une organisation cruciale qui aide la personne affectée à se contrôler au quotidien. Le TRIO soutient et surveille les patients tuberculeux pour qu'ils adhèrent au traitement de manière efficace, car on observe que la plupart des patients tuberculeux adhère au traitement mais ne le suit pas jusqu'à la fin. Ainsi, le TRIO suit et encadre le patient pour s’assurer qu'il soit certifié et guéri de la tuberculose.
A travers cette approche, les projets de HPP-Congo démontrent ainsi leur implication dans la lutte contre la tuberculose.
- Dans les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami et Lualaba où HPP-Congo met en œuvre le projet REDUIRE LA TUBERCULOSE financé par l’USAID, en 2022, 906 897 personnes ont été informées et éduquées sur la tuberculose, 97 025 ont été diagnostiquées, 12 810 nouveaux cas de tuberculose identifiés et mis sous traitement et 12 424 des tuberculeux ont accepté le soutien de TRIO pour les aider à adhérer au traitement. A ce jour, 5 981 patients ont terminé leur traitement.
- Dans la province du Mai Ndombe, HPP-Congo exécute le programme FM/NMF3 de lutte contre la Tuberculose, le VIH et le Paludisme. Dans ce programme, où SANRU et CORDAID sont les principaux récipiendaires, HPP-Congo aide 14 zones de santé et 324 formations sanitaires (FOSA) rurales dans toute la province à gérer et à utiliser correctement les médicaments et le matériel fournis par le Fonds mondial pour lutter efficacement contre les épidémies de paludisme, de tuberculose et de VIH. 4 846 patients atteints de tuberculose ont été identifiés et traités dans cette province située dans la forêt tropicale humide, qui compte une population totale de 2 millions d'habitants et où les cas de tuberculose sont en augmentation.
- A Kinshasa, grâce au financement de CDC/PEPFAR, HPP-Congo implémente le projet « Tonga Nzoto », un projet de lutte contre le VIH avec 70 établissements de santé et 28 000 personnes vivant avec le VIH dans 6 zones de santé. Dans ces centres de santé partenaires, toutes les personnes vivant avec le VIH sont régulièrement soumises à un dépistage de la tuberculose lorsqu'elles viennent s'approvisionner en médicaments ou lors d'autres visites dans les centres de santé. Si des symptômes sont détectés, la personne est orientée vers un diagnostic, tandis que toutes les autres PVVIH reçoivent un traitement préventif contre la tuberculose tous les deux ans.
L'humanité a célébré ce mercredi 8 mars 2023 la journée internationale des droits de la femme autour du thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l'égalité des sexes ». En République Démocratique du Congo, cette journée a été célébrée sous le thème: « Éducation numérique égalitaire pour la paix et autonomisation des femmes et filles en RD Congo».
A l’Ecole Normale DNS Mbankana de HPP-Congo, un modèle d’école de formation aux métiers d'enseignement, les gens ont célébré cette journée à leur manière. Etant une journée d’action et de sensibilisation orientée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice, les oratrices ont profité pour enfoncer davantage les clous pour que cette journée ne soit pas seulement une journée de port de pagne, mais qu’elle soit une journée de réflexion et prise de conscience.
Animée par les étudiantes Sagesse TSHALA et Gestiline BAMENGA de la 10ème promotion et Mireille NGUNGBO, professeure du groupe noyau, l’auguste assemblée a été amenée dans la réflexion sur le thème de cette année. 563 participants, dont 417 femmes et 146 hommes ont rehaussée de leur présence à ladite manifestation qui s’est déroulée dans le calme. Les participant ont témoigné avoir tiré des leçons de ce partage comme ce fut le cas d’une participante analphabète qui a décidé d’apprendre à lire et à écrire pour prétendre aussi apprendre dans le numérique.
En effet, convaincue du rôle que les femmes jouent dans le développement communautaire, tout comme dans les initiatives/projets de santé, c’est ainsi que HPP-Congo intègre dans tous ses programmes l'approche genre dans le but d’assurer une répartition égale de possibilités, des ressources et des bénéfices entre les différents groupes de la population. L’approche est centrée sur les forces sociales, économiques, politiques et culturelles qui déterminent la façon dont les hommes et les femmes peuvent participer à toute initiative de développement. Sa méthode consiste à favoriser une prise de conscience et à introduire des stratégies pour l’égalité à travers l’intégration transversale du genre à plusieurs niveaux : dans les modes de fonctionnement de son organisation, dans la compétence de son personnel et à toutes les étapes de la gestion du cycle des programmes.
L’exclusion des femmes rurales dans l’agriculture ou dans d’autres domaines entrave la réalisation du développement durable et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Nous devons inciter les femmes et les jeunes filles rurales à devenir des agents de changement pour transformer l’agriculture. Dans nos programmes de clubs de fermiers, nous renforçons la capacité des femmes rurales à développer une production durable et des pratiques agricoles régénératrices leur permettant de nourrir leurs communautés de manière durable.
