La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée chaque année le 25 avril, un moment important pour faire prendre conscience de l’impact dévastateur de cette maladie et de l’importance capitale de la prévention et du traitement. Cette journée a été créée par les États membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en 2007 et met en évidence l’importance d’investissements constants et d’un engagement politique durable pour lutter contre le paludisme. Cette année, le thème choisi est : « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».
En effet, les conflits, le changement climatique et la résistance croissante aux médicaments antipaludiques et aux insecticides mettent en péril les avancées importantes pour lesquelles le partenariat du Fonds mondial s’est battu au cours des vingt dernières années. Avec la connaissance de ces obstacles vient la capacité de les surmonter. Pour accélérer les progrès et mettre fin au paludisme, il faut que la riposte soit une combinaison de nouveaux outils et de méthodes ciblées de prévention, de dépistage et de traitement. Pour cela, il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs de santé communautaire, dont la plupart sont des femmes, afin qu’ils prennent un rôle actif dans la gestion des cas de paludisme.
C’est ainsi que HPP-Congo, prenant au sérieux la menace permanente que représente le Paludisme pour les populations en RDC, fait de la lutte contre cette maladie une activité transversale à tous ses projets bien que des projets consacrés exclusivement à la Malaria soient exécutés. Elle est mise en œuvre par HPP-Congo dans le cadre de l’un de ses domaines d’intervention qu’est la Santé Communautaire et ce, depuis 2006 dont la mission est de contribuer à la réduction de la progression de ces épidémies et à en inverser les tendances.
Pour HPP-Congo, l’objectif poursuivi est de contribuer à la prévention, à l’amélioration du dépistage, à l’adhérence et observance des malades au traitement et de prendre le contrôle de ces dernières. C’est ainsi que nos programmes de santé doivent avoir leur point de départ dans les personnes et non dans les maladies. Nos projets de santé s’appuient sur la participation active des personnes elles-mêmes dans leurs communautés.
HPP-Congo utilise l’approche TCE, Total Contrôle de l’Epidémie qui fait ses preuves depuis son lancement en l’an 2000 par Humana People to People. L’approche TCE affirme que « seules les personnes peuvent se libérer de l’épidémie ». Cette approche est basée sur la mobilisation de personne à personne pour le dépistage, l’orientation vers un traitement et le soutien des personnes sous traitement afin qu’elles ne l’oublient jamais.
C’est le cas de l’établissement de 244 sites de soins communautaires dans la province de Mai-Ndombe par le projet NMF3 du Fonds Mondial avec CORDAID et SANRU comme principaux récipiendaires qui a joué un rôle important dans la réussite de la prise en charge des cas de paludisme, car améliorant l’accès aux soins pour les populations éloignées des centres de santé, en plus que la prise en charge dans les sites de soins communautaires est gratuite. Seule l’année 2023, 535 329 cas de paludisme simple ont été soignés conformément à la politique nationale au niveau de sites de soins communautaires et de formations sanitaires.
Grâce à ce projet, la population a bénéficié de soins de qualité et de soins préventifs, ce qui va contribuer à diminuer la mortalité et la morbidité au sein de la population.