L’école normale DNS Mbankana de Humana People to People Congo se veut une institution de formation d’enseignants dévoués pour l’enseignement primaire et le développement des milieux ruraux en RDC. Les objectifs de cette formation sont intimement connectés à l’épanouissement de l’enfant via une bonne éducation et instruction de base. C’est dans cette perspective que l’école normale DNS Mbankana a commémoré la journée de l’Enfant Africain avec la participation de 7 écoles de la communauté de Mbankana dont : EP LABY, EP1 MBANKANA, EP CBCO, EP BIMBIO, EP MANZONZI, EP UBOMUNGO et EP5 COPECO. Chacune de ses écoles a été représentée par au moins 30 élèves. Les hôtes de la journée ont été les étudiants-maitres qui sont au terme de leur formation.
Tout a commencé ce dimanche 16 juin 2019 par la mise en place des invités et l’hymne national chanté par tous les enfants présents dans la grande salle de la DNS Mbankana. Le mot d’ouverture a été donné par le Directeur de l’école normale DNS Mbankana qui rappela l’origine de la commémoration de cette journée émanant des émeutes de SOWETO qui avait vu les enfants des écoles massacrés pour avoir réclamé leur liberté. Il a poursuivi en rappelant encore que les droits des enfants sont encore bafoués dans nos sociétés africaines et plus particulièrement en RDC.
Sous le thème choisi localement ‘’Ma place est à l’école’’ ; Deux étudiants-maitres de la DNS ont enseigné aux enfants leurs droits et devoirs au sein de la société. Ç’était un moment crucial pour les enfants d’exprimer leur vœux en ce qui concerne leur compréhension et connaissance des droits des enfants souvent bafoués par les parents.
Les 7 écoles présentes ont présentés différentes activités culturelles en la mémoire des enfants Africains telles que des poèmes, chants, danses, théâtres et les récitations sur les droits des enfants.
Hormis le personnel et les étudiants de la DNS, l’évènement a connu la participation de 210 enfants et 35 enseignants.
Les impacts positifs des activités mises en oeuvre par l'Ecole Normale de formation des enseignants d'écoles primaires du milieu rural DNS Mbankana contribuent à l'atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD):
et 
Le 16 juin de chaque année se commémore la Journée Internationale de l’Enfant Africain
Cette journée a été instituée par une résolution de l’Union Africain en juillet 1976 en souvenir du massacre de centaines d’enfants revendiquant leur droit lors d’une marche pacifique desdits enfants à SOWETO contre le régime raciste d’apartheid d’antan en Afrique du Sud.
L’objectif de cette journée est de mobiliser les communautés nationale et internationale autour de la problématique de la protection, du respect, de la promotion et de la réalisation des droits des enfants.
C’est aussi en réponse à cet appel à mobilisation pour le bien-être des enfants que HPP-Congo met en œuvre le programme Aide aux Enfants en RDC depuis 2006. Ledit programme contribue à l'amélioration des conditions des enfants à travers leurs familles organisées en Groupes d'Action de Familles (GAF) ayant 35 à 40 membres chacun et sous la supervision de 2 coordonnateurs dont un homme et une femme.
50357 familles des provinces du Sud-Ubangi, de Kinshasa, du Kongo Central et Haut-Katanga ont jusque-là été encadrées par le programme à travers des activités repartis sur 10 lignes respectives que sont :
Ligne 1: Renforcement de l'économie des familles
Ligne 2 : Hygiène & Santé
Ligne 3 : Ecole maternelle
Ligne 4 : Les Jeunes actifs dans les sphères politique, sociale, économique et culturelle
Ligne 5 : Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV)
Ligne 6 : Education
Ligne 7 : Développement de la localité
Ligne 8 : Environnement
Ligne 9 : Genre
Ligne 10: Lutte contre le paludisme
En RDC, les difficultés auxquelles font face les enfants sont de divers ordres et HPP-Congo leur apporte inévitablement son soutien dans celles relevant de ses domaines d’intervention. Les principaux problèmes auxquels sont assujettis les enfants sont :
La non-scolarisation
Les enseignements primaire et secondaire ne sont pas gratuits en RDC et les coûts de scolarité sont élevés entrainant ainsi la non-scolarisation de millions d’enfants. Le taux net de scolarisation à l’école primaire est de de 35%.
Dans le domaine de l’éducation formelle, 1574 enfants de 4 à 5 ans ont bénéficié de l’encadrement de HPP-Congo dans les écoles maternelles créées par les projets Aide aux Enfants.
Un taux de mortalité infantile élevé.
Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans en RDC est de 94‰, faisant du pays le 8eme dans lequel les enfants décèdent le plus dans le monde.
L’accès aux soins et notamment aux vaccinations reste problématique étant donné les faibles moyens accordés aux hôpitaux.
Les problèmes relatifs à la santé des enfants font partie des préoccupations majeures des Groupes d’Action de Familles. Les familles ayant des enfants malades sont suivies par le GAF afin de se rassurer que ces enfants reçoivent les soins appropriés. Des actions d’hygiène et d’assainissement sont menées par les membres des GAF afin d’éloigner les vecteurs de maladies tels que l’anophèle femelle responsable du paludisme et créer des conditions sanitaires décentes.
En plus des 3.216213 moustiquaires imprégnées distribuées à 1.212.173 familles des provinces du Tanganyika et du Sud-Ubangi en 2017, des campagnes communautaires permanentes de démonstration et de distribution de la Moustiquaire Imprégnée à Longue Durée d’action (MILD) sont faites au bénéfice de 44763 familles dans la province du Mai-Ndombe par le projet « Lutte contre les épidémies Paludisme, VIH et TB », autant que par tous les projets de HPP-Congo dans le but de protéger les enfants du paludisme.
A travers ses projets en Nutrition, HPP-Congo contribue à la réduction de la mortalité infantile grâce à la prévention de la malnutrition Aigüe des Nourrissons et des Jeunes Enfants (ANJE) et à la Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe (PCIMA).
Violences sexuelles
Les enfants congolais sont particulièrement touchés par ce fléau que ce soit au sein de leur famille ou par les groupes armés. Des cas de violences sexuelles sont signalés et plus de la moitié d’entre eux concernent des victimes âgées de moins de 18 ans.
En plus d’être victimes de violences sexuelles, les jeunes filles congolaises peuvent être contraintes à se prostituer ou encore à se marier.
Le projet Santé Sexuel et Reproductive des Jeunes (SSRJ) mis en œuvre dans les Zones de Santé de Kingabwa et Selembao dans la ville de Kinshasa a contribué à l’éducation, la prévention et la prise en charge des violences sexuelles chez plusieurs milliers d’enfants parmi les 10.000 jeunes âgés de 10 à 24 ans et 6000 familles qui avaient été atteints par les activités du projet SSRJ.
Droit à une identité
Seuls 31 % des naissances sont enregistrées en RDC. La majorité des enfants congolais n’ont alors pas d’identité officielle, ni de nationalité.
En collaboration avec les autorités administratives, HPP-Congo organise des campagnes d’établissement d’actes de naissance dans ses zones d’intervention.
Outre les problèmes susmentionnés, les enfants de la RDC souffrent d’autres maux tels que : Le travail des enfants, le recrutement d’enfants comme soldats, les déplacements d’enfants suite aux conflits armés, un nombre croissant d’enfants de rues car ils sont désignés comme étant des enfants sorciers.
Les impacts positifs des activités mises en œuvre par HPP-Congo pour le bien-être des enfants contribuent à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) :
La journée mondiale de l’environnement se célèbre le 5 juin de chaque année, et ce depuis 1974. Le thème de la 45eme édition commémorée cette année est « La pollution de l'air ».
HPP-Congo corrobore entièrement au choix de ce thème car la qualité de l’air que nous respirons est de plus en plus préoccupante car neuf personnes sur dix dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le thème de cette année nous invite tous à réfléchir sur la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique que nous produisons (et respirons !) et donc de contrecarrer sa contribution au réchauffement de la planète et ses effets sur notre santé.
Quelles sont donc les principales sources de pollution de l'air et quelles sont les contributions de HPP-Congo à leur réduction quand celles-ci font partie de ses domaines d’intervention?
1) Agriculture :
De manière élémentaire, l’agriculture participe aux émissions de composés azotés, des composés organiques volatils (COV), du méthane et des pesticides, ainsi que des particules primaires tels que le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d'azote (NOX).
L'agriculture a deux sources principales de pollution atmosphérique: le bétail, qui produit des gaz tels que le méthane et l'ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24% de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des sols.
HPP-Congo contribue à l’atténuation de la pollution de l’air dans le domaine agricole par la pratique de l’agriculture de conservation au sein des projets Clubs de Fermiers. Les 25.561 fermiers encadrés par ces projets depuis 2011 contribuent de manière significative à la protection de l’environnement en pratiquant un système de production agricole intégré fondé sur des principes écologiques qui respectent le vivant et les cycles naturels. Ces activités visant à favoriser la biodiversité de l'agroécosystème, autant que l'activité biologique des sols se font à travers l’application des techniques telles que:
- Le désherbage mécanique ou thermique qui s’oppose à l’incinération des herbes.
- La lutte biologique et l’utilisation des pesticides naturels car les pesticides chimiques déversent les gaz à effet de serre dans l’air, ce qui entraine sa pollution et la destruction de la couche d’ozone.
- La réduction voire la suppression du travail du sol car ce dernier engendre une volatilisation des gaz à effet de serre comme l’ammoniac dans l’atmosphère.
- L’amélioration du sol par des rotations de cultures, l’utilisation des fertilisants naturels (ex: fumiers, poussière de roche, compost) et des engrais verts.
2) Activités domestiques
En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion dans les ménages de combustibles fossiles comme le butane et le pétrole, de bois et d'autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l'air intérieur, la grande majorité d'entre eux dans les pays en développement.
Dans le cadre de la réduction de la pollution de l’air à travers les activités domestiques, HPP-Congo mène les actions suivantes :
- Encourage les ménages à réduire considérablement l’utilisation du bois pour la cuisson en les formant dans la fabrication et l’utilisation des fours améliorés.
- Forme les membres de la communauté à la production d’engrais naturel via le compostage des déchets organiques ménagers.
3) Les autres formes de pollution de l’air sur lesquelles HPP-Congo n’agit pas tellement.
En dehors des activités agricoles et domestiques, l’air est également pollué par les gaz déversés dans l’atmosphère par les installations industrielles, les transports et autres sources ne provenant pas de l'activité humaine telles que les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels.
HPP-Congo intervient dans la reduction de la pollution issue des installations industrielles à travers la vente des produits vestimentaires de seconde main, promouvant ainsi le recyclage et la réutilisation et reduisant par conséquent la production de nouveaux vêtements.
Notons qu’en plus des actions susmentionnées entreprises par HPP-Congo visant la réduction de la pollution de l’air, le reboisement, source par excellence de production d’oxygène est pratiquée par tous les projets de HPP-Congo. Au moins 687.656 arbres ont été plantés de 2013 à nos jours par les communautés dans toutes les zones d’exécution des projets, en plus des 215.000 arbres plantés par les projets environnementaux mis en œuvre par HPP-Congo dans les provinces du Kongo Central, du Mai-Ndombe et du Haut-Katanga.
Les impacts positifs des activités mises en œuvre par HPP-Congo dans le cadre de la protection de l’environnement contribuent à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) :
Les quartiers Malueka et Kimbwala font partie des zones de la ville de Kinshasa faisant face au quotidien aux difficultés de développement de divers ordres telles que l’enclavement dû aux érosions, le désœuvrement de la jeunesse et surtout le nombre sans cesse à la hausse d’Orphelins et Enfants Vulnérables (OVC).
Fidèle à la mission qui est la sienne de travailler avec les communautés pauvres pour créer avec elles le développement, HPP-Congo a démarré le projet Dynamique Communautaire pour l’Accès à la Planification Familiale (DCAPF) en guise de contribution à l’amélioration des conditions de vie de 4000 familles de ces 2 quartiers,en raison 2000 familles pour chacun d’eux.
Ces 4000 familles sont organisées en 100 Groupes d’Action de Familles (GAF) ayant chacun 40 familles. Les GAF sont constitués en majorité des femmes en direction desquelles sont orientées un package d’activités dont la planification familiale est la principale et autour de laquelle se greffent la formation en métiers des jeunes et l’alphabétisation.
La planification familiale est un facteur essentiel de réduction de la pauvreté car le fait d’avoir moins d’enfants permet aux parents d’investir davantage dans chaque enfant. Les enfants qui ont moins de frères et sœurs sont généralement scolarisés plus longtemps que les autres. C’est donc pour les raisons de bien-être de ces 4000 familles de Malueka et Kimbwala que HPP-Congo met en œuvre depuis Novembre 2018 le projet DCAPF.
Financé par Engender Health pour une durée de 2 ans, le projet vise l’amélioration des droits et services en matière de santé sexuelle et reproductive, de la santé maternelle, des violences sexuelles à l’égard des adolescentes, des jeunes filles et des femmes en âge de procréer au sein de ces 4000 familles. Le projet travaille en partenariat avec les structures de santé telles que la maternité de Kimbwala, les centres de santé Christ Sauve et Père Nsadi vers lesquelles sont référées les personnes sensibilisées par les mobilisateurs communautaires du projet.
Hormis son impact positif sur la santé de la femme, la planification familiale est essentielle si l’on veut assurer l’autonomie des femmes car une femme productive contribue efficacement au développement communautaire. C’est la raison pour laquelle HPP-Congo forme des jeunes filles de ces 2 quartiers en Coupe et Couture et en Esthétique.
L’acquisition d’aptitudes dans la pratique d’un métier permettra à ces jeunes femmes d’être facilement recrutées ou de s’installer à leur compte car à même de s'auto-employer.
Le faible taux de l’alphabétisation des femmes de malueka et de Kimbwala a également amené HPP-Congo à intégrer les cours d’alphabétisation parmi les activités exécutées par le projet DCAPF. L’alphabétisation ést indispensable pour toute société qui aspire à un véritable développement puisqu’elle fait reculer la pauvreté et les inégalités, créée de la richesse, contribue à éradiquer les problèmes et même les fléaux.
Les impacts positifs des activités mises en œuvre par le projet Dynamique Communautaire pour l’Accès à la Planification Familiale contribueront à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable :
