Il est essentiel que chacun puisse obtenir les soins dont il a besoin, quand ils lui sont nécessaires et au cœur de la communauté.
C’est la raison pour laquelle la couverture-santé universelle est cette année au cœur de la Journée mondiale de la santé organisée par l’OMS, le 7 avril 2019.
Bien que des pays dans toutes les régions du monde progressent en ce sens des millions de personnes n’ont toujours pas accès aux soins de santé. D’autres encore, par millions, sont forcées de choisir entre les soins et d’autres dépenses quotidiennes comme l’alimentation, les vêtements ou même un logement.
C’est parce que notre capital inaliénable le plus précieux est notre santé que HPP-Congo œuvre dans la Santé Communautaire car la RDC comme beaucoup d’autres pays en voie de développement ne bénéficient toujours pas des conditions de vie nécessaires au maintien d'une bonne santé. Les infrastructures sont déficientes et l'accès aux médicaments difficile, sans parler des trafics de médicaments frelatés.
De manière non exhaustive, la contribution de HPP-Congo dans le domaine de la Santé consiste en :
- La mise en œuvre du programme national Villages et Ecoles assainis au bénéfice de 220 000 personnes et 27 écoles avec 96 sources naturelles aménagées et 56 puits forés dans les provinces de Kinshasa, Sud-Ubangi et Haut-Katanga.
- Mise en œuvre du projet Eau-Assainissement et Hygiène (CWASH) en direction de 113500 personnes (15000 familles) de la Zone de Santé de Kasenga dans le Haut-Katanga, avec 44 puits forés et 18 réhabilités, 144 latrines construites dans 22 écoles, 14997 latrines et 14865 lave-mains produits et installés au sein d’autant de ménages.
- Le renforcement des capacités de 750 Relais Communautaires (RECO) dans les Zones de Santé de Kingabwa et Selembao à Kinshasa et Kasenga dans le Haut-Katanga en coopération avec les autorités sanitaires locales pour mobiliser les membres de la communauté et renforcer la santé préventive.
- La formation de 150 agents de santé communautaire dans la prévention du VIH/sida et tenue des sessions d’échanges individuelles dans les ménages entre ces agents de santé et 375.000 personnes à Kinshasa, Lubumbashi et Kipushi sur le VIH/sida et ses corolaires.
- La mise en œuvre d'un programme de prévention du VIH / sida visant les Professionnels de Sexe et les camionneurs dans la ville frontalière avec la Zambie de Kasumbalesa.
L’appui à 6 000 familles et 10 000 jeunes par des agents de santé communautaires formés sur la Santé Sexuelle et Reproductive à Kinshasa avec un accent sur la planification familiale, la prévention et le traitement des IST et du VIH, la prévention des grossesses chez les adolescentes.
- Des campagnes communautaires de sensibilisation sur la prévention de l'Ebola et du choléra ont été organisées dans les provinces de Kinshasa et du Sud-Ubangi.
- La formation de 583 agents de santé communautaires dans la prévention du paludisme dans les provinces du Tanganyika et du Sud-Ubangi et l'organisation d’une campagne de mobilisation sur le paludisme et la distribution des moustiquaires à 992 713 ménages regorgeant 6.107.083 personnes.
- 60 volontaires de la santé communautaire, ainsi que le personnel de la clinique de Malueka, à Kinshasa, ont reçu une formation sur la santé maternelle et reproductive, avec un accent particulier sur la prévention de grossesses précoces, les grossesses fréquentes, les grossesses tardives, la consultation prénatale et postnatale, la PTME et les politiques nationales en matière de santé reproductive.
- 26 agents de santé communautaires dans les districts de Boma et du Bas fleuve de la province du Kongo Central ont été formés à la prévention de la malnutrition, à son dépistage précoce, à la surveillance de la malnutrition et aux techniques de visite du ménage.
- 313.383 personnes couvertes dans la province du Mai-Ndombe dans le cadre des subventions Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH-SIDA, la Tuberculose et le Paludisme pour le Nouveau Modèle de Financement 2 (NMF2) 2018 à 2020.
- 9.949 ménages visités par 65 agents de santé communautaire formés dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose dans la Zone de Santé de la Ruashi et de surcroit zone minière. Visites au cours desquelles 117 nouveaux cas de TB ont été découverts, dont 91 ont démarré avec le traitement.
Les impacts positifs des activités mises en oeuvre par HPP-Congo dans la Santé contribuent à l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD):
Bien que la Santé Communautaire ait bien évidement été la thématique du mois de janvier 2019, HPP-Congo a jugé opportun de la remettre sur la sellette à cause d’innombrables défis auxquels fait face ce domaine crucial de la Santé Publique. Par conséquent, nous ne nous appesantirons dans cet article introductif du mois d’avril 2019 que sur la protection de l’Environnement.
Les richesses naturelles de la terre ne sont pas illimitées et certains comportements attribués aux êtres humains tels l’agriculture sur brûlis, le déboisement ou d’entreprises tels la pollution de l’air les mettent en danger.
C’est donc par souci de préservation de l’environnement pour les générations futures que HPP-Congo a intégré l’éducation à la protection de l’environnement dans tous ses programmes et projets de développement communautaire.
Le reboisement est une activité faite sans exclusive par tous les projets de HPP-Congo dans le cadre de la protection de l’environnement. 687.656 arbres ont été plantés de 2013 à nos jours par les communautés dans toutes les zones d’exécution des projets.
En plus du reboisement général effectué en tant qu’activité transversale à tous les projets, des partenaires tels que:
- l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN) à travers le Programme Régional de l’Afrique Centrale pour l’environnement (CARPE) a financé le projet “Appui au développement de l’Agroforesterie communautaire en territoire de Madimba” visant l’association de 125.000 plants d’acacias au manioc dans 4 villages du Territoire de Madimba, au Kongo Central de novembre 2013 à octobre 2014.
- le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) a financé d’octobre 2014 à avril 2016 le reboisement de 25.000 arbres dans le Territoire de Madimba dans le cadre du projet “Appui à la plantation d’arbres dans les espaces forestiers et agricoles de Madimba”
- Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) a financé à travers le Programme d’Appui à la Sécurisation Alimentaire et à la Gouvernance Agricole et Rurale (PASAGAR), la plantation de 30.000 arbres fruitiers pour améliorer la composition de la diète alimentaire des population des districts de Boma et du Bas-Fleuve autour de la Reserve de la Biosphère de Luki au Kongo Central de 2013 à 2017.
- Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) a également appuyé la plantation de 10.000 arbres fruitiers et d’autres espèces pour la restauration forestière dans le cadre du projet “Mise en œuvre des systèmes agricoles durables minimisant les impacts négatifs sur l’environnement et le climat dans les communautés de Mpelu et Kimvuma (District du Plateau, Territoire de Bolobo) depuis juillet 2015. Notons qu’Il a aussi été question dans ce projet de la mise en défens de zones spécifiques faisant partie de ce projet relatif au contrat de Paiement des Services Environnementaux (PSE) pour l’atténuation des émissions dans le cadre du Programme de Réduction des Emissions au niveau du Terroir de Mpelu, et du Territoire de Bolobo dans la Province du Mai-Ndombé.
- Le Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement Durable a financé de Novembre 2015 à Avril 2016 le projet “Renforcement de la résilience et de la capacité d’adaptation des femmes et des enfants au changement climatique en RD Congo” ou PANA-AFE qui visait le développement des moyens de subsistance alternatifs, efficients et résilients aux changements climatiques en faveur des groupements de femmes de 6 villages pilotes dans la province du Kongo Central.
- le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) finance pour 18 mois (juillet 2017 à décembre 2018), le reboisement de 25.000 arbres et la construction de foyers de cuisson améliorée dans le cadre du projet “Renforcement de la résilience de la population de Kasenga au changement du climat à travers les systèmes Agro-Sylvicoles.”
L’agriculture de conservation pratiquée par les 25.561 fermiers encadrés par les projets Clubs de Fermiers depuis 2011 a contribué de manière significative à la protection de l’environnement car celle-ci n’est qu’un système de production agricole intégré fondé sur des principes écologiques qui cherche à respecter le vivant et les cycles naturels. La biodiversité de l'agroécosystème y est favorisée de même que l'activité biologique des sols grâce à l’application des techniques telles que:
- Le désherbage mécanique ou thermique
- La lutte biologique
- L’utilisation des pesticides naturels
- La réduction voire la suppression du travail du sol
- L’amélioration du sol par des rotations de cultures, l’utilisation des fertilisants naturels (ex: fumiers, poussière de roche, compost) et des engrais verts
Les fermiers ont été également éduqués dans la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l'intégrité écologique de leurs habitats naturels.
Les impacts positifs des activités mises en oeuvre par HPP-Congo dans la Santé Communautaire et la Protection de l'Environnement concourrent à l'atteinte des Objectifs de Developpement Durable:
C’est dans l’optique d’éveiller la conscience des habitants de la commune de la RUASHI, dans la ville de Lubumbashi sur l’urgence d’agir ensemble pour stopper la tuberculose que HPP-Congo en collaboration avec la Zone de Santé de la Ruashi ont célébré avec faste la journée mondiale dédiée de la tuberculose.
Placée sous le thème « IL EST TEMPS DE CONTRIBUER ÀLA RECHERCHE ACTIVE DES CAS MANQUANTS DE TUBERCULOSE DANS LA ZONE DE SANTE DE LA RUASHI», cette célébration tenue dans la maison des jeunes de la commune de la Ruashi, le 22/03/2019 a connu la participation de :
347 participants que nous avons dotés de connaissances sur la tuberculose (comment se protéger, comment détecter les personnes potentiellement infectées, comment prendre en charge un tuberculeux pour éviter de nouvelles contaminations).
Plusieurs dizaines de patients tuberculeux en cours de traitement invités pour échanger avec les participants sur la maladie qui est la leur autant que sur le succès de leur traitement pour ceux qui se sont soignés avec succès.
Notons que pendant cette célébration placée sous le haut patronage du Bourgmestre de la Commune de la Ruashi qui s’est fait représenter, les personnes présentes ont été édifiées sur la Tuberculose à travers des exposées, des dépliants sur la tuberculose et surtout des échange d’expériences entre les patients et entre patients et les participants.
Relevons que le Médecin Superviseur de la Zone de Santé de la Ruashi a décortiqué la tâche que nous devons tous accomplir pour réduire, voire éliminer la tuberculose au sein de la Zone de Santé de la Ruashi.
Les impacts positifs des activités mise en œuvre par HPP-Congo dans la lutte contre la Tuberculose contribuent à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable :
Le projet Nutrition à Assise Communautaire au Sud-Ubangi mis en œuvre par HPP-Congo avec le financement de l’Organisation caritative Allemande Hoffnungszeichen | Sign of Hope e.V. couvre six village (Bongolonga, Mulungu, Boyasemawi, Boyasegbakole, Boyambi and Fulukolongo) du secteur de Bangakungu, dans la province du Sud-Ubangi.
Le projet vise les familles de 200 enfants souffrant de malnutrition et, dans l’intérêt de la durabilité, amène les familles à gérer elles-mêmes les activités qui permettront de rétablir la santé de leurs enfants. La majorité de ces familles font partie de 1 400 ménages membres des 56 clubs d’agriculteurs implantés par HPP-Congo dans les 6 villages cités ci-dessus.
Pendant les six mois de sa mise en œuvre (Octobre 2018- Mars 2019), le projet a atteint les résultats non exhaustifs suivants :
- Avec le concours des Infirmiers Titulaires des centres de santé auxquels sont rattachés ces 6 villages, 414 enfants malnutris ont été recensés. Chiffre largement supérieur aux 200 initialement prévu.
- 324 enfants malnutris ont recouvert la santé grâce au dévouement de leurs parents qui les ont couramment amené aux centres de nutrition et ont appliqué à la lettre les connaissances acquises lors de sessions de formation sur la malnutrition.
- 2142 kg de légumes destinés à la nutrition des personnes malnutries ont été produits par 219 jardins potagers créés par les familles des personnes malnutris de ces 6 villages.
- 4 sessions de formation des membres de familles des personnes malnutries ont été organisées autant que 4 démonstrations culinaires centrées sur la cuisson des légumes.
- 14 points d’eaux ont été entretenus afin de permettre aux membres de la communauté de boire de l’eau potable.
- 33 membres de la communauté ont été formés sur la gestion d’eau, l’hygiène et assainissement de leur milieu de vie.
La mise en oeuvre de ce projet vise à contribuer à l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable N°2, qui stipule que : « D’ici à 2030, mettre fin à toutes les formes de malnutrition, y compris en réalisant d’ici 2025 les objectifs arrêtés à l’échelle internationale relatifs aux retards de croissance et à l’émancipation parmi les enfants de moins de 5 ans, et répondre aux besoins nutritionnels des adolescents, des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes âgées ».
Célébrée le 8 mars de chaque année, la Journée Internationale de la Femme aura pour thème cette année 2019 « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement »
La thématique propose de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les domaines des systèmes de protection sociale, d’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables.
L’innovation et la technologie offrent certes des possibilités sans précédent, mais les tendances font apparaître une fracture numérique croissante entre les sexes, les femmes étant sous-représentées dans les domaines de la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques et bien d’autres. Cette absence de la femme constitue un obstacle les empêchant d’être à l’origine ou d’avoir une incidence sur les innovations qui sont nécessaires, de façon à favoriser une transformation positive de la société. Que l’on parle des services bancaires mobiles, de l’intelligence artificielle ou de l’Internet des objets, il est essentiel que les idées et les expériences des femmes interviennent également dans la conception et la mise en œuvre des innovations qui façonneront les sociétés de demain.
Bien que ne mettant en œuvre des projets relatifs à la science et à la technologie, HPP-Congo traite au même pied d’égalité les hommes et les femmes dans ses projets et programmes. Cette équité peut se voir à travers l’égalité des genres dans les structures de gestion des Groupes d’Action de Familles et des Clubs de Fermiers pour ne citer que ces deux aspects.
A travers le renforcement des capacités des membres de la communauté dans divers domaines, HPP-Congo dote ces derniers de connaissances nécessaires pour bâtir intelligemment leur environnement.
Parlant d’innovation pour le changement, l’introduction de nouvelles techniques culturales visant l’amélioration de la production agricole en une illustration car ces techniques permettent au minimum de doubler la production des fermiers. Innover au féminin est partie intégrante des initiatives de HPP-Congo pour preuve, l’Ecole Normale DNS Mbankana forme des enseignantes à la fois agentes de développement et pédagogues, approche novatrice qui fait de l’enseignante une vectrice du progrès.
La réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) auxquels HPP-Congo s’est arrimée exige des changements transformateurs, des approches intégrées et de nouvelles solutions, en particulier lorsqu’il est question de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme. C’est la raison pour laquelle HPP-Congo introduit des approches novatrices, capables de rompre avec le statu quo observé dans la promotion de l’égalité des genres.